Présentation de la gente bovine

Pour l'instant le cheptel bovin se constitue de trois vaches, Ulka, Biche, une de ses filles et Marguerite et de trois génisses Douchka, Ermine et Églantine.

Hormis Douchka qui est un croisement jersiaise-charolais ce sont des jersiaises, vache petite et rustique de l'île de Jersay. Leur lait est très riche et permet donc d'obtenir des veaux de boucherie de très bonne qualité. Elle ont aussi une capacité de vêlage remarquable et on peut donc les croiser avec des races à viande sans soucis. Notre objectif étant d'avoir des veaux de petite taille à la naissance et qui s'arrondissent bien.

Le taureau… Petit Bonhomme est un vosgien, petit, trapu, rustique. C'est une race plutôt orientée laitier mais qui produit des veaux mâles intéressants pour leur viande fine, rosée et présente un très bon rendement carcasse. Nous pensons le garder encore deux-trois ans, il sera alors dans la force de l'âge et pourra intéresser un éleveur de vosgiennes. Sa dernière année de saillie nous garderons une ou deux de ses filles croisées jersiaises pour avoir de bonnes mamans supplémentaires. Il sera remplacé par un taureau aubrac ou salers. Toujours ces races de montagnes rustique dont la qualité de la viande n'est plus à démontrer.

Comme nous avons un certain attachement à nos vaches le but est qu'elles produisent sans qu'elles ne s'épuisent afin qu'elle reste le plus longtemps possible parmi nous. À 20 mois elles sont inséminées avec de la semence jersiais, les veaux produits sont petits et peu gourmand en lait, elles peuvent ainsi finir leur croissance. À 4 mois leur veau est vendu pour l'élevage et elle élève un autre veau de boucherie pendant 4 mois. Ensuite elles sont présentée au taureau à 3 ans et demi et élèveront leur veau plus un ou deux autres en fonction de leur état et de leur lactation. Les vaches vêlent en moyenne tous les deux ans et élèvent trois veaux par lactation. Pour l'instant cela reste raisonnablement productif mais à l'avenir nous essayerons de raccourcir le délai entre deux vêlages pour les vaches qui le peuvent.

Les veaux achetés, dans la mesure du possible chez des agriculteurs bio mais qui n'ont pas forcement l'appellation. Le Petit Bonhomme vient de chez Mélanie et Pascal et leur troupe de vosgiennes du fin fond de la creuse. Nous n'avons pas été déçu et continuerons à prendre des veaux chez eux. Le croisement limousin-vosgien qu'il pratique élevé au bon lait de jersiaise donne une viande formidable !

Nous allons chercher le ou les veaux une ou deux semaines après sa naissance au moment où nous sevrons la ou les vaches. Cela demande un peu d'organisation.

Dès que je trouve comment mettre des photos vous verrez ses messieurs-dames.